Qualité de l'air intérieur
En cours de chantier, le maître d'ouvrage a souhaité mettre en place une mesure de prévention du risque radon. Cette volonté provient d'une initiative personnelle, et le maître d'ouvrage a dû beaucoup se renseigner, sur Internet tout d'abord, puis par la prise de contact avec Christophe Zeilas, un professeur et expert du domaine, et avec Yves Parent, de l'entreprise canadienne Radon Solutions & Rn Services.
La dalle ayant déjà été coulée lors de cette prise de décision, il était impossible d'avoir recours à une solution de ventilation ou de mise en dépression des soubassements. Une membrane d'étanchéité anti-radon a donc été posée sur la dalle. Cette membrane, qui est générallement installée sous les fondations, assure aussi l'étanchéité à l'eau et aux thermites.
Pour éviter que cette membrane ne soit abîmée, elle a dans un premier temps été placée au niveau des murs et des cloisons, en prenant soin de la laisser dépasser. Ce n'est qu'une fois la structure bâtie, juste avant de poser la chape, que le reste de la membrane a été installée. Les raccords ont été faits avec de l'adhésif double face (pour immobiliser la membrane et éviter que le mastic polyuréthane se décolle) et de la colle polyuréthane étanche au gaz.

Au-delà de la gestion du risque radon, la maison emploie des matériaux naturels non traités et des peintures naturelles à base de caséine (fromage blanc) ou aux algues.

Peinture au fromage blanc
Electromagnétisme
Le terrain sur lequel est bâtie la maison a été sélectionné avec l'aide d'un géobiologue qui a étudié le réseau Hartmann et les courants telluriques des lieux. Il a aussi pris en compte le positionnement des lignes à haute tension et des antennes relais situées à proximité.
Le réseau d'électricité de la maison est biocompatible, c'est à dire qu'il a été conçue pour prévenir les risques que pourraient avoir les ondes électromagnétiques sur la santé des occupants. A ce titre, plusieurs actions ont été mises en place. Premièrement, la maison dispose d'un réseau de communication multimédia utilisant des prises RJ45. Ceci est une alternative à la Wi-Fi pour le transfert des données et l'accès à Internet. La domotique est réduite au minimum et aucun appareil n'est laissé en veille. Enfin, les murs sont ferraillés et reliés à la terre. L'enveloppe de la maison forme ainsi une cage de Faradet qui la protège des champs magnétiques extérieurs. Cette mesure est particulièrement utile car les maisons à ossature bois sont très exposées aux champs électro-magnétiques notamment à cause de la conductivité naturelle du bois.
Confort thermique d'été
Les apports solaires d'été n'ont pas été correctement pris en compte lors de la conception. Seuls les volets roulants assurent l'occultation des pièces principales orientées Sud et largement vitrées. La fermeture de ces volet pour limiter les apports solaires réduit aussi les apports de lumière naturelle, ce qui peut générer un inconfort. La pièce principale du rez-de-chaussée et les deux chambres orientées sud de l'étage sont soumises à d'occasionnelles surchauffes d'été. Le maître d'ouvrage a prévu de poser des brises-soleil ou d'installer une pergola.

Grande baie vitrée dans la pièce principale du rez-de-chaussée
Equilibre hygrothermique
Les occupants font part d'un grand confort hygrothermique qu'ils attribuent à la perspirance des matériaux. Dans leur maison, ils se sentent bien à partir de 18°C seulement.
Nuisance sonore liée aux équipements
Les ventilateurs du "capteur solaire breton", décrit dans l'onglet "description" font du bruit dans les deux chambres orientées sud de l'étage, d'où l'air chaud est extrait. Les occupants ont donc décidé de ne pas utiliser ce système pour s'affranchir de la nuisance occasionnée.